Pandémie, Public et Privé. L’expérience d’ISOMED, et des autres…
24 janvier 2021Depuis plus d’un an, ISOMED offre son aide au réseau de la santé, en tenant compte de la pertinence et de la qualité de ses installations.
Durant cette période de pandémie, après des mois de discussion, nous n’arrivons toujours pas à conclure une entente avec les gestionnaires du réseau.
Pourtant des travailleurs de la santé des hôpitaux Charles-Le Moyne et du Haut-Richelieu, des chirurgiens chefs, des chirurgiens généraux, des infirmières, des anesthésistes, sont venus visiter nos installations et en ont tout simplement été emballés.
« Vous aurez des nouvelles demain de nos gestionnaires, ou après-demain », nous ont-ils assuré! « Nous voulons débuter au plus tôt ».
Leur enthousiasme ne semble pas avoir eu plus de succès que le nôtre auprès des décideurs.
Les obstacles administratifs semblent insurmontables. Que dire de la piètre qualité des communications avec les représentants des CISSS. Le silence, les délais, les remises de rencontre, semblent être leur meilleur argument.
Cette situation se retrouve-t-elle d’une façon généralisée dans la gestion de la pandémie?
Le Dr René Caissie, un chirurgien ORL qui a développé un nouveau masque « N99 », pour la protection contre le virus, dit lui aussi s’être frappé aux obstacles administratifs pour rendre son invention disponible.
« La bureaucratie a été aussi difficile à surpasser que le design du masque et le montage de la chaîne de production. Ça a été l’obstacle le plus important. »
« Ce qu’on ne comprend pas, surtout, c’est qu’on … se comporte comme s’il n’y avait pas d’urgence », dit le Dr Caissie.
« On se sent abandonnés, on est très déçus. »
C’est ce que nous avons vécu chez ISOMED.
Le Dr Caissie, avait alors été aidé par l’intervention d’un ministre, M. Jean Boulet, mis au courant de cette situation qu’il ignorait.
Référence : https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-01-15/la-cnesst-approuve-le-masque-n99.php
Plus récemment, la Dre Stéphanie Olivier, qui possède également un centre chirurgical à Bromont, expliquait à TVA, avoir vécu une situation tout aussi décevante : elle dit n’avoir eu aucune réponse à son offre.
Dre Olivier, chirurgienne plastique, avait offert d’accueillir des interventions de chirurgie de la main, de reconstruction, de réduction mammaire, pour dépanner les hôpitaux de sa région. « Tout ce qui est plastie peut être fait hors de l’hôpital » assurait la Dre Olivier.
Mais, simplement : aucune réponse!
Référence : https://www.tvanouvelles.ca/2021/01/18/une-plasticienne-en-pratique-privee-veut-faire-sa-part
Pendant tous ces mois, les patients attendent et la pandémie progresse.
Le personnel d’ISOMED travaille au projet de participation avec le réseau de la santé, mais rien ne semble bouger.
Si ça bouge, ça bouge certainement pas assez vite.
Faut pas se blesser! Ni tomber malade, c’est clair.
Dr Jean-Pierre Daigle,
Chirurgien plastique
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Une étude-maison sur le remplacement d'implants par le Dr Jean-Pierre Daigle.
À l'été 2024, j'ai procédé à une révision des interventions que j'ai pratiquées sur les seins.
Groupe IV Les Implants Micro-Texturés de Mentor.
L'usage de ces implants texturés a été très limité et ces derniers n'ont pas été associés au LAGC-AIM.
Il m'est impossible avec ce nombre réduit de tirer des statistiques.
Néanmoins, ces implants représentent dans ma série de patients, 2.5% de ces ruptures d'implants.
Il n'y a pas lieu de rechercher d'emblée des séromes ou des masses suggestives de lymphome associé aux implants mammaires mais l'échographie demeure sans doute d'examen de choix pour évaluer l'intégrité de ces implants.
Une mammographie de dépistage est aussi requise pour les patientes de plus de 40 ans ou plus jeunes, si elles ont une histoire personnelle ou familiale de cancer du sein. Rappelons que le but de la mammographie est de dépister une lésion de la glande mammaire et non pas d'évaluer l'implant lui-même. C'est aussi de la médecine rigoureuse d'évaluer glande et implant avec ces deux mesures pour avoir un diagnostic complet .
Groupe II: Remplacement des implants mammaire "Vintage"
24 09 2024
Il s'agit d'implants, en général, de silicone liquide, datant d'avant 1992. Puisqu'ils sont toujours en place, ces implants datent de plus de 30 ans.
Ils représentent 25% des implants rompus que j'ai opérés.
Les patientes consultent très tard (30 à 42 ans), car leurs seins ne sont plus leur priorité. Elles ont des limitations financières, ou de santé... . Elles me consultent souvent pour autre chose (visage, paupières), qui est alors, devenu pus prioritaire...
Ces implants peuvent être considérés comme rompus dans l'ensemble.
Il y a rarement d'investigation à faire. Les capsules de ces implants sont souvent calcifiées ce qui rend le bilan radiologique des seins eux-mêmes quasi impossible.
Essentiellement tous ces implants demandent qu'on enlève chirurgicalement silicone et capsules fibreuses, qu'on reconstruise une cavité, qu'on mette des implants modernes de gel de silicone, ou qu'on ne remette simplement plus rien.
Un redrapage, seul, n'est en général pas possible car il n'y a plus de glande mammaire.
Les implants sont souvent devant le muscle ce dernier s'est atrophié depuis des années.
Une reconstruction par derme artificiel ("Alloderm tm) peut être discutée mais est couteuse et associée à davantage de complications, une convalescence plus complexe et plus longue. Elle est rarement retenue comme solution. Des techniques qui s'apparentent à "la brassière interne" sont souvent requises bien que personnellement, j'ai toujours nommées ces techniques comme étant des "capsuloraphies".
C'est dans ce groupe qu'il est le plus fréquent de ne pas remplacer les implants. Une solution de "compromis" est souvent acceptée.
Je souhaiterais (recommande) qu'aucune patiente portant encore ces implants, ne les garde, si leur santé permet une intervention chirurgicale pour les retirer, les remplacer si possible.
Elles devraient au plus tôt obtenir une opinion d'un chirurgien en qui elles pourraient accorder leur confiance.