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Une étude-maison sur le remplacement d'implants par le Dr Jean-Pierre Daigle.
À l'été 2024, j'ai procédé à une révision des interventions que j'ai pratiquées sur les seins.
Groupe IV Les Implants Micro-Texturés de Mentor.
L'usage de ces implants texturés a été très limité et ces derniers n'ont pas été associés au LAGC-AIM.
Il m'est impossible avec ce nombre réduit de tirer des statistiques.
Néanmoins, ces implants représentent dans ma série de patients, 2.5% de ces ruptures d'implants.
Il n'y a pas lieu de rechercher d'emblée des séromes ou des masses suggestives de lymphome associé aux implants mammaires mais l'échographie demeure sans doute d'examen de choix pour évaluer l'intégrité de ces implants.
Une mammographie de dépistage est aussi requise pour les patientes de plus de 40 ans ou plus jeunes, si elles ont une histoire personnelle ou familiale de cancer du sein. Rappelons que le but de la mammographie est de dépister une lésion de la glande mammaire et non pas d'évaluer l'implant lui-même. C'est aussi de la médecine rigoureuse d'évaluer glande et implant avec ces deux mesures pour avoir un diagnostic complet .
Groupe II: Remplacement des implants mammaire "Vintage"
24 09 2024
Il s'agit d'implants, en général, de silicone liquide, datant d'avant 1992. Puisqu'ils sont toujours en place, ces implants datent de plus de 30 ans.
Ils représentent 25% des implants rompus que j'ai opérés.
Les patientes consultent très tard (30 à 42 ans), car leurs seins ne sont plus leur priorité. Elles ont des limitations financières, ou de santé... . Elles me consultent souvent pour autre chose (visage, paupières), qui est alors, devenu pus prioritaire...
Ces implants peuvent être considérés comme rompus dans l'ensemble.
Il y a rarement d'investigation à faire. Les capsules de ces implants sont souvent calcifiées ce qui rend le bilan radiologique des seins eux-mêmes quasi impossible.
Essentiellement tous ces implants demandent qu'on enlève chirurgicalement silicone et capsules fibreuses, qu'on reconstruise une cavité, qu'on mette des implants modernes de gel de silicone, ou qu'on ne remette simplement plus rien.
Un redrapage, seul, n'est en général pas possible car il n'y a plus de glande mammaire.
Les implants sont souvent devant le muscle ce dernier s'est atrophié depuis des années.
Une reconstruction par derme artificiel ("Alloderm tm) peut être discutée mais est couteuse et associée à davantage de complications, une convalescence plus complexe et plus longue. Elle est rarement retenue comme solution. Des techniques qui s'apparentent à "la brassière interne" sont souvent requises bien que personnellement, j'ai toujours nommées ces techniques comme étant des "capsuloraphies".
C'est dans ce groupe qu'il est le plus fréquent de ne pas remplacer les implants. Une solution de "compromis" est souvent acceptée.
Je souhaiterais (recommande) qu'aucune patiente portant encore ces implants, ne les garde, si leur santé permet une intervention chirurgicale pour les retirer, les remplacer si possible.
Elles devraient au plus tôt obtenir une opinion d'un chirurgien en qui elles pourraient accorder leur confiance.
Groupe III: Remplacement des implants macro-texturés Bio-Cell
02 octobre 2024
Parmi les 1364 implants texturés que j'ai insérés, j'aurai réopéré 2.5% (34 implants) d'entre eux pour des ruptures , survenues de 2 à 14 ans plus tard, pour une moyenne de 7.9 ans, avec avec un pic autour de 10 ans.
Aucune de mes patientes n'a, à ce jour, présenté de Lymphome À Grandes Cellules Associé aux Implants Mammaires (LAGC-AIM).
Trois patientes ont présenté un sérome autour de l'implant qui ont été investigués (Les séromes ont été aspirés sous échographie et le liquide analysé. Aucun sérome ne présentait de cellules cancéreuses.
Les capsules de ces patientes ont été excisées avec leurs implants, qui avaient une rupture intracapsulaire et/ou une double capsule. L'examen en pathologie de ces capsules n'a pas montré de lymphome.
Groupe V: Changements d'implants mammaires non rompus
Groupe V: 29% des implants changés n'étaient pas rompus.
Ce groupe peut aussi comprendre des implants de silicone ronds et lisses de moins de 15 ans. En effet, je n'ai opéré aucun cas de rupture de ce type d'implants.
Pour l'ensemble de ces situations sans rupture, la cause la plus importante du changement d'implant dans ces cas était alors plutôt:
- Un changement d'habitus de la patiente (grossesses, variation de poids);
- Des implants initialement trop gros;
- Un redrapage requis la première intervention, non fait, à la faveur d'implants trop gros ou trop bas;
- Des capsules fibreuses (surtout pour les implants devant le muscle).
(LAGC-AIM). Données Canadiennes 2024
Mise à jour 2024 de Santé Canada sur le Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules Associé à un Implant Mammaire (LAGC AIM)
Les résultats de Santé Canada proviennent de données soumises avant 2024.
Mes commentaires (Dr JP Daigle) sont en italique.
Quelle est la durée de vie d'un implant mammaire?
Quelle est la durée de vie d’un implant mammaire?
Lymphome anaplasique à grandes cellules associé à un implant mammaire (LAGC AIM) — Données sur la surveillance canadienne de 2022
Une mise à jour intéressante de Santé-Canada sur le Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules Associé aux Implants Mammaires (LAGC AIM)
2515 tunnels carpiens opérés par Dr Daigle depuis 2005!
Êtes-vous régulièrement réveillé(e) par des engourdissements ou des picottements importants au niveau de votre main? Alors qu'ils disparaissaient en quelques minutes en les secouant, ils sont maintenant devenus plus persistants et le malaise s'étend à l'avant-bras. Avez-vous de tels engourdissements après une activité manuelle intense, après avoir fait du vélo ou du jardinage? Avez-vous remarqué que votre petit doigt, par contre, semble plutôt épargné? Si vous ressentez la majorité de ces symptômes, il y a au moins 90% de chance que vous soyez atteint(e) du "syndrome du canal carpien".
Une particularité de l'anatomie humaine fait que les tendons qui bougent vos doigts traversent votre poignet (le "carpe") AVEC le nerf MÉDIAN, qui est responsable de la sensibilité de tous les doigts, sauf le petit.
Ainsi, tout ce qui contribue à augmenter le volume des enveloppes des tendons ou à diminuer le diamètre du tunel carpien, mène à une compression au niveau du nerf médian et apporte des engourdissements, et même de la douleur.
Une fracture du poignet ou une extension ou flexion marquée du poignet, qu'elle soit prolongée (bicyclette) ou répétée (peindre la clôture), diminue la dimension réelle du canal en créant une coudure. D'autre part, le volume des gaines des tendons lui même peut augmenter lors d'inflammations (arthrite), de traumatismes causés par des mouvements répétitifs (travail), d'une préhension forte soutenue à main très fermée (valise ou sac trop lourds) ou lors d'impacts qui blessent les tendons (golf, marteau). Les conditions qui augmentent la rétention d'eau (ménopause, hypertension, hypothyroïdie,…) font également gonfler les gaines en période d'inactivité (nuit). Finalement, une augmentation soudaine du niveau d'activité manuelle, mal planifiée, à un âge mûr, accentue tous ces risques, tant chez les femmes que chez les hommes. C'est le cas des nombreux baby-boomers nouvellement retraités qui s'adonnent soudainement, à plein temps, à leur ancien loisir (golf, jardinage) ou vivent une réorientation professionnelle forcée (d'informaticien à électricien), restructuration oblige.
Le groupe d'âge des 45 à 70 ans est donc particulièrement à risque, d'autant plus qu'ils représentent déjà actuellement la majorité des Québécois. Le tout augmente le nombre de consultations pour le syndrome du canal carpien et mène à une apparente "épidémie".
Y a-t il des avantages à remplacer un implant texturé par un implant de silicone lisse:
Y a-t il des avantages à remplacer un implant texturé par un implant de silicone lisse:
L'Éternelle saga des implants mammaires VIII
L'Éternelle saga des implants mammaires VIII
Retrait d’implants mammaires – Capsulectomie En Bloc et totale
Beaucoup d’hommes et de femmes souffrent de symptômes douloureux, de malaises divers et pour lesquels l’investigation médicale s’avère, encore en 2023, incapable d’identifier un diagnostic certain. On peut alors leur poser des diagnostics divers : fibromyalgie, maladie de Lyme, troubles de l’anxiété, du comportement, ou pire, de la personnalité (plaignards, simulateurs, …).
Certains ont également des maladies chroniques démontrables (Sclérose en plaque, Arthrite Rhumatoïde, ... ) pour lesquelles la cause n’est pas facilement démontrable et le traitement pas toujours efficace.
Devant le succès mitigé de la médecine chez plusieurs de ces patients, leurs recherches peuvent les mener à se voir offrir toutes sortes de traitements, dont l’efficacité est incertaine. De plus, nous sommes en 2023 et les médias sociaux peuvent jouer un rôle dans leurs démarches. Il y a de fortes chances qu’on identifie quelqu’un qui veuille venir à leur secours, leur offre une telle cure. Je ne peux que rappeler le traitement de la sclérose en plaques par une microchirurgie des canaux lymphatiques du cou, réalisée en Italie ( https://www.statnews.com/2017/11/28/multiple-sclerosis-paolo-zamboni/ )
Les patientes porteuses d’implants mammaires ne sont pas à l’abri de ces problèmes. Considérant ce qui précède, elles pourront impliquer leurs implants la responsabilité de leurs malaises ou maladies. Elles trouveront des forums pour confirmer leurs craintes et identifieront certains médecins qui proposent des traitements, parfois très agressifs : une chirurgie radicale d’exérèse des deux implants, de leur capsule et même d’une partie du muscle pectoral, un rasage des côtes et des muscles intercostaux.
La Dre Patricia McGuire ( https://www.parkcrestplasticsurgery.com/plastic-surgeon-st-louis-dr-mcguire/ ) a procédé à un travail de moine, très extensif et très documenté sur cette population de patients et sur le type d’intervention qui seraient appropriées ou inappropriées pour ces patientes. Elle a présenté ses résultats au congrès de la chirurgie du sein à Toronto en avril 2023. ( https://www.torontoaestheticmeeting.ca/toronto-breast-symposium/faculty/ )
Voici les conclusions des études de la Dre McGuire :
1. Les symptômes des patientes ne doivent pas être remis en question. Ils sont bien réels.
2. À partir d’une multitude de tests, chez les patientes souffrantes avec ou sans implants, il n’a pas été possible d’identifier la présence de quelque traceur qui puisse distinguer les porteuses des non porteuses d’implants, pour des âges comparables, ethnies comparables, etc.
3. À ce jour, aucune maladie ne semble pouvoir être liée au silicone lui-même de façon démontrable.
4. Les patientes qui ont vu leurs implants retirés chirurgicalement, ont été divisées en 3 groupes
a) celles à qui on a enlevé les implants, sans plus.b) celles à qui on a enlevé les implants et leur capsule, sans chercher à être radical.
c) celles à qui on a enlevé les implants et la capsule de façon radicale, y compris des marges en tissus sain (muscle, glande mammaire, rasage cage thoracique, cautérisation, …)
L’évolution post opératoire de ces trois groupes de patientes, traitées différemment mais pour des problèmes similaires, a montré que :
- Environ 50% des patientes ont initialement vu leurs symptômes régresser.
-À un an, environ 25% des patientes opérées demeuraient améliorées. 75% ne l’étaient pas.
- Mais plus important encore :
Il n’y avait aucune différence dans le succès des trois différentes approches chirurgicales, simple ou agressive.
Cette étude tente à démontrer qu’il n’y a pas d’indication de procéder à une intervention radicale.
Ma propre expérience :
J’ai vu en consultation moi-même quelques patientes de cette population. J’ai bien écouté ces patientes, leurs symptômes, leur craintes, leurs attentes. Les symptômes des patientes ne doivent pas être remis en question. Ils sont bien réels.
J’ai refusé de procéder à l’approche radicale car je ne pouvais y trouver une justification rationnelle. J’ai beau lire ce que d’autres chirurgiens proposent, je ne suis pas convaincu par leurs explications.
J’ai expliqué ma réflexion aux patientes, au meilleur de ma connaissance. Chez celles qui ont accepté ces explications, j’ai procédé à une explantation et à l’exérèse de toute la capsule fibreuse que je pouvais identifier, sans aller jusqu’à mutiler indûment les tissus vivants de la patiente. Il s’agit d’une approche que j’applique aussi depuis des années à toutes les patientes qui consultent pour des capsules fibreuses inconfortables mais sans symptômes systémiques hors des seins. À ce jour, je peux à ce jour recenser 176 de ces derniers cas dans ma pratique.
Ma courte expérience avec les patients ayant des symptômes systémiques, a mené aux résultats suivants :
- Pas de complication;
-Un résultat esthétique très satisfaisant pour les patientes et aussi de mon propre point de vue;
- Des changements importants au niveau des symptômes au niveau des seins surtout chez les patientes qui avaient aussi des capsules fibreuses (des seins durs).
- Peu de changement au niveau des symptômes hors des seins, après 3 mois.
- MAIS 100% des patientes étaient satisfaites et fières d’être allées de l’avant.
Je crois comprendre que ces résultats s’expliquent par le fait que les patientes ont voulu mettre toutes les chances de leur côté. Elles ont voulu s’assurer qu’elles avaient fait tout ce qui était possible pour améliorer leurs symptômes, même si la conduite retenue faisait controverse.
Au point de vue de la satisfaction du résultat esthétique, je crois avoir observé que leurs attentes s’étaient ajustées au cours des années. Leur estime de soi, le rôle des implants dans leur image corporelle, n’étaient plus les mêmes et la balance a oscillé vers le retrait de leurs implants.
J’ai été prêt à contribuer à cet effort et à les assister, mais pas au prix d’une intervention inutile et présentant des risques plus élevés.
Aujourd’hui, les recherches de la Dre Patricia McGuire semblent bien confirmer que cette conduite est toujours adéquate.
Je ne pratiquerai donc pas de chirurgie d’explantation radicale chez les patientes de cette population.
Je ne suis pas détenteur de la vérité absolue. Je me remets sans cesse en doute. Mais après 30 années de pratique, je crois qu’il est tout de même temps que j’aie quelques opinions. Il est certain que cette expérience, peut aussi me mener à analyser ce que je lis ou entends d’une façon pondérée. Considérant tout ça, le but de ce blogue est d’abord de vous informer, au meilleur de ma connaissance.
JPD
ISOMED au "20th Toronto Breast Surgery Symposium"
Depuis environ 15 ans, je suis un fidèle assistant du « Symposium annuel de la chirurgie du Sein » (Toronto Breast Surgery Symposium) tenu chaque printemps à Toronto. J’assiste à ce congrès pour atteindre divers objectifs :
1. Pour y apprendre quelque chose de nouveau, susceptible de modifier nos façons de faire;
2. Pour valider que ma pratique de la chirurgie du sein est adéquate, à jour, et tient bien compte des données les plus récentes, au bénéfice de mes patient(e)s;
3. Pour y rencontrer collègues et amis personels plasticiens, provenant de tout le Canada et de par le monde, afin de pouvoir discuter directement avec eux de ce qu’ils pensent personnellement des idées présentées, en fonction de leur propre expérience, qui m’est inestimable.
4. Pour contribuer d’une façon originale à la formation du personnel clinique d’ISOMED qui m’y accompagne, en plus favoriser la progression de l’esprit d’appartenance.
5. Finalement, pour y obtenir des réponses à mes propres interrogations.
Être bien dans sa peau!
« L'image corporelle, c'est la perception qu'une personne a de son propre corps : c'est l'image qu'elle croit projeter, sa manière de se sentir dans son corps et ce qu'elle ressent quand elle y pense. Avoir une image corporelle saine et positive, c'est aimer son corps tel qu'il est ».*
Pandémie, Public et Privé. L’expérience d’ISOMED, et des autres…
Depuis plus d’un an, ISOMED offre son aide au réseau de la santé, en tenant compte de la pertinence et de la qualité de ses installations.
Durant cette période de pandémie, après des mois de discussion, nous n’arrivons toujours pas à conclure une entente avec les gestionnaires du réseau.
Pourtant des travailleurs de la santé des hôpitaux Charles-Le Moyne et du Haut-Richelieu, des chirurgiens chefs, des chirurgiens généraux, des infirmières, des anesthésistes, sont venus visiter nos installations et en ont tout simplement été emballés.
« Vous aurez des nouvelles demain de nos gestionnaires, ou après-demain », nous ont-ils assuré! « Nous voulons débuter au plus tôt ».
Leur enthousiasme ne semble pas avoir eu plus de succès que le nôtre auprès des décideurs.
Les obstacles administratifs semblent insurmontables. Que dire de la piètre qualité des communications avec les représentants des CISSS. Le silence, les délais, les remises de rencontre, semblent être leur meilleur argument.
Les laissés-pour-compte de la covid-19
Cette patiente de 58 ans avait une petite lésion minuscule sur le côté du nez il y a un an et demi. Pas très visible !
Un cancer de la peau alors prouvé par une biopsie. On lui dit qu’il faut qu’on l’enlève… Puis l’attente.
La petite lésion est devenue plus grosse lorsqu’elle nous consulte, un an et demi plus tard! C’est surtout mal placé…
Mais, une image vaut 1000 mots, dit-on. Alors, avec l’autorisation de la patiente, voici son évolution:
Ah ces vilaines cliniques privées d’esthétique!
Ah ces vilaines cliniques privées d’esthétique!
ISOMED PARTICIPE À L’EFFORT CONTRE LA COVID-19
ISOMED PARTICIPE À L’EFFORT CONTRE LA COVID-19
Le point sur la COVID-19
Le point sur la COVID-19 et sur ce qu’ISOMED fait pour vous aider
Votre bien-être et la sécurité sont ce qui comptent le plus pour nous. Depuis sa conception en 2005, ISOMED a fait tous les efforts pour vous assurer que vous recevrez des soins en toute sécurité, quelles que soient les circonstances et les imprévus. Voilà pourquoi nous sommes outillés pour faire face à la situation actuelle du COVID-19.
Léternelle saga des implants mammaires XIII
La question qui tue
La question qui tue
Je suis une patiente du Dr Daigle. Donc, si je comprends bien tout ça, si nous n’avons pas l’argent pour la chirurgie, nous sommes donc condamné à garder des implants qui potentiellement pourraient nous causer un cancer et ce, sans même l’avoir su avant parce qu’Allergan ne le savait pas non plus... que les implants soient gratuits est une chose pour nous aider mais que la chirurgie soit aussi haute ... c’est comme si seulement ceux qui ont l’argent pourrait peut être s’en sortir. Nous n’avons rien demandé à la base que ce n’est qu’avoir de plus beau sein et nous devons en débourser encore si nous ne souhaitons pas avoir de cancer ou du moins prévenir ? Je suis désolé,e il faut se mettre à notre place, porteuse de ses implants qui pourrait être dangereux et ce, contre notre gré..... Merci de me répondre
Madame, vos questions pourraient être celles de bien d’autres patientes.
Je voudrais mieux vous informer, peut-être vous rassurer. Vous soulignez beaucoup d’éléments.
Je vais reprendre vos paroles afin de préciser les choses.
L'éternelle saga des implants mammaires XII
Une nouvelle Garantie d’Allergan pour les femmes porteuses d’implants texturés BIOCELLTM.
Rappelons que le 24 Juillet 2019, Allergan a décidé de retirer les implants texturés BIOCELLTMdu marché pour la planète (Voir «La Saga des implants XI ».
Le 31 juillet 2019, Allergan annonçait la création de la « Garantie de remplacement BIOCELLTM », pour les patientes canadiennes qui portent actuellement des implants texturés BIOCELLTM.
L'éternelle saga des implants mammaires XI
Rappel mondial volontaire de tous les implants texturés BIOCELLTM d’ALLERGAN
Le 24 juillet 2019, Allergan a annoncé le rappel mondial volontaire des implants mammaires BIOCELLTM. Rappelons que la surface texturée BIOCELLTM est une surface unique utilisée seulement par Allergan pour l’enveloppe de ses implants texturés.
L'éternelle saga des implants mammaires no 10 (X)
Santé Canada confirme finalement le mardi 28 mai 2019, la suspension du permis de vente des implants mammaires texturés d'Allergan.
Il ne s'agit pas d'un rappel mais d'un avis de sécurité menant à l'interdiction de vente.
On peut trouver des articles originaux qui font l'objet de ce blogue en utilisant les liens suivants:
http://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2019/70045a-fra.php
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1172355/interdiction-implants-mammaires-biocell-allergan-sante-canada-risque-cancer
Allergan est la seule compagnie qui distribue au Canada des implants qu'on dit "MACRO texturés", selon une technologie qu'on appelle BIO-CELL.
La décision prise par Santé Canada ne correspond pas à celle prise par d'autres organismes de réglementation et diverses associations professionelles de la planète.
Mentionnons ici, la FDA des Etas-Unis, qui a pris la décision contraire la semaine dernière ( voir "Saga des implants IX " ).
Ainsi en est-il du ministère italien de la Santé, du ministère espagnol de la Santé, de l'agence de réglementation des médicaments et des produits de la santé du Royaume Uni, de l'agence nationale de surveillance de la Santé du Brésil (ANVISA), de l'agence nationale des médicaments, des aliments et des dispositifs médicaux de l'Argentine (ANMAT), ainsi que de la British Association of Aesthetic and Plastic Surgeons.
L'éternelle saga des implants mammaires IX
L'Éternelle saga des implants mammaires VIII
Mise à jour des informations sur les implants texturés. Le Congrès de Chirurgie Plastique et Esthétique de Toronto
L'Éternelle saga des implants mammaires VII
Mise à jour des informations sur les implants texturés. Santé-Canada et le Congrès Canadien de Chirurgie Plastique et Esthétique
Le 5 avril 2019, le même jour où se tenait le Symposium Annuel de Chirurgie Plastique de Toronto, Santé Canada annonçait son « intention de retirer la licence de mise en marché des implants mammaires des principaux fabriquants d’implants texturés actifs au Canada ». Ceci est déjà rapporté dans les médias comme un fait accompli : « Santé Canada retire les implants texturés… ». L’article original est obtenu joint par ce lien
http://www.canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2019/69520a-fra.php
L'Éternelle saga des implants mammaires VI
Mise à jour des informations sur les implants texturés au 4 mars 2019
Nous ajoutons aussi le lien pour voir la communication du Ministère de la Santé.
Je vous invite à les lire avec attention.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1156030/implants-mammaires-quebec-sante-patientes
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201903/04/01-5216921-les-quebecoises-avec-des-implants-mammaires-textures-seront-contactees.php
http://www.msss.gouv.qc.ca/accueil/2019-03-04-1556-implants-mammaires-textures-le-msss-tient-a-rassurer-les-femmes-et-a-preciser-les-demarches-preventives-en-cours/
L’ÉTERNELLE SAGA DES IMPLANTS MAMMAIRES V.
COMMENT SAVOIR À QUEL SEIN SE VOUER, OU
Statistique! Quand tu nous tiens!
L'incidence et la prévalence c'est quoi et ça mange quoi en hiver?
L’ÉTERNELLE SAGA DES IMPLANTS MAMMAIRES IV.
COMMENT SAVOIR À QUEL SEIN SE VOUER.
LAGC-AIM est-il fréquent?
L’ÉTERNELLE SAGA DES IMPLANTS MAMMAIRES III.
COMMENT SAVOIR À QUEL SEIN SE VOUER.
Qu’est-ce que le LYMPHOME POSSIBLEMENT ASSOCIÉ AUX IMPLANTS MAMMAIRES TEXTURÉS
L’ÉTERNELLE SAGA DES IMPLANTS MAMMAIRES II.
COMMENT SAVOIR À QUEL SEIN SE VOUER.
Les implants mammaires ont fait l’objet de controverses à répétition depuis qu’ils existent, tant au niveau de leur raison d’être que de leur sécurité. Ils ne sont pas les seuls impliqués dans de tels débats.
L’ÉTERNELLE SAGA DES IMPLANTS MAMMAIRES I.
COMMENT SAVOIR À QUEL SEIN SE VOUER.
Aujourd’hui j’ai reçu plusieurs appels de patientes inquiètes de leur devenir. Elles sont porteuses d’implants mammaires de divers types et ont suivi les reportages diffusés depuis quelques jours par les « journalistes d’enquête ».
Le visage caché de Geneviève
Cancer de la peau, protection, détection
Au cœur de la saison estivale, nous devons plus que jamais nous préoccuper des cancers de la peau et la façon de les prévenir.
ISOMED se donne un nouveau "look"
Il n’y a pas que le Dr Jean-Pierre Daigle, notre chirurgien plastique et directeur médical, qui change son “look” chez ISOMED!!!
Après 11 années d’activité, toute l’organisation d’ISOMED se met au goût du jour!
Et nous sommes fiers d’annoncer que nous nous donnons aujourd’hui un nouvel outil pour y arriver!
Bigger is Better ? Comment choisir la grosseur de vos implants lors d’une augmentation mammaire ?
« On m’a conseillé de prendre des seins un peu plus gros, pour ne pas être déçue après l’intervention ».
Ce conseil que l’on vous donne, d’avoir de plus gros seins, au cas où, est très répandu. Mais ce pourrait être un très mauvais conseil. Il n’est pas valable, quand on prend le temps de s’informer et de bien communiquer ce que l’on veut avant la chirurgie.
Entrevue avec Chantal Lacroix sur l’augmentation mammaire dans le Lundi
Projet-pilote en chirurgie: la productivité bondit au privé
Les cliniques privées pour désengorger le système public, voilà un autre sujet qui tient ISOMED à coeur!
Vous pourrez voir l’article dans La Presse d’aujourd’hui :