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Projet-pilote en chirurgie: la productivité bondit au privé

23 avril 2019

Les cliniques privées pour désengorger le système public, voilà un autre sujet qui tient ISOMED à coeur!

Vous pourrez voir l’article dans La Presse d’aujourd’hui :
 

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Dès 2005, ISOMED  a joué un rôle de  pionnier, alors qu’il construisit  un des premiers centres de chirurgie ambulatoire du Québec respectant toutes les normes et la sécurité d’un hôpital moderne.  Ce n’est que vers 2008 que de telles exigences furent incluses dans une loi québécoise, la loi 33. Cette dernière créait ainsi les CMS ou « Centres de Médecine Spécialisés ». La loi voulait assurer un encadrement sécuritaire des interventions pratiquées en dehors d’un hôpital.

ISOMED fut un des premiers CMS du Québec à détenir, en 2010 un tel permis émis par le Ministère de la Santé.

Depuis, nous nous orientons maintenant vers notre 3e agrément, une autre exigence du ministère.
 

ISOMED a comme mission:

- de desservir la population loco-régionale;

- d’améliorer l’accès à des soins chirurgicaux ambulatoires au moment qui convient à chaque patient;

- d’exceller dans nos domaines d’expertise que sont la chirurgie de la main, la chirurgie du sein et du tronc, esthétique ou fonctionnelle, la chirurgie des lésions cutanées bénignes ou malignes et leur reconstruction.

- de démontrer qu’il est possible d’être efficace et sécuritaire en faisant des choses d’une autre façon et à moindre coût.


Il y a, depuis mai 2016,  dans la région métropolitaine, un accès à des cliniques privées, qui ont été désignées  comme étant  des « projets pilotes », sans aucun appel d’offres.  Ces projets pilotes  ont été créés pour une période de 3 ans et viennent donc à échéance le 16 mai 2019.

Les médecins de l’hôpital du Sacré-Cœur qui opèrent aussi au Centre Rockland MD, un des projets pilotes cités dans l’article de La Presse, disent qu’ils ne voudraient pas revenir en arrière : "Ce serait une catastrophe si ça s'arrêtait. Les listes d'attentes se remettraient à grossir". 

Il faudra cependant que le ministère de la santé analyse si les ententes seront renouvelées ou terminées, prolongées ou même si ces centres seront convertis en véritables CMS-Affiliés (« des CMS-A »), conformément aux termes exacts de la loi 33 qui l’exige, plutôt que sous le couvert de « projets pilotes ».  L’argent devrait-il être investi ailleurs ?

La position d'ISOMED dans ce dossier est simple :

-        Nous sommes tout à fait d'accord sur le fait que plusieurs chirurgies ambulatoires sont mieux réalisées dans des centres extra-hospitaliers.  L’expérience-patient y est supérieure et l’efficacité redoutable.

-        Nous aimerions que les conclusions des projets pilotes soient connues et publiques.

-        Nous aimerions  qu’il y ait de véritables conséquences aux conclusions de ces projets pilotes.  

-        Nous aimerions que tous les joueurs fassent partie des discussions futures   sur l’avenir des CMS-A ou « projets pilotes » et que le tout soit transparent.  Nous aimerions que tous ceux qui détiennent une expertise dans ces soins puissent apporter leur propre contribution.

 

À ce jour, 46 Millions$ auraient été investis dans les soins des patients traités dans ces trois projets pilotes, alors que le budget initial prévoyait 4 Millions$. Comment un tel dépassement peut-il s’expliquer dans le contexte d’une entente contractuelle?  Combien faut-il dépenser pour évaluer le succès d’une façon de faire dans un projet pilote.

Ce sont tout de même des deniers publics.

Un projet pilote est une étude préliminaire à petite échelle menée afin de déterminer la faisabilité, le temps, le coût, les risques et le plan avant de mener un projet similaire à plus grande échelle. Wikipédia

 

D’ici le 16 mai 2019, il pourrait être temps de faire les choses autrement.

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Il m'est impossible avec ce nombre réduit de tirer des statistiques. 

Néanmoins,  ces implants représentent dans ma série de patients,  2.5%  de ces  ruptures d'implants.


Il n'y a pas lieu de rechercher d'emblée des séromes ou des masses suggestives de lymphome associé aux implants mammaires mais l'échographie demeure sans doute d'examen de  choix pour évaluer l'intégrité de ces implants.

Une mammographie de dépistage est aussi requise pour les patientes de plus de 40 ans ou plus jeunes, si elles ont une histoire personnelle ou familiale de cancer du sein. Rappelons que le but de la mammographie est de dépister une lésion de la glande mammaire et non pas d'évaluer l'implant lui-même. C'est aussi de la médecine rigoureuse d'évaluer glande et implant  avec ces deux mesures pour avoir un diagnostic complet .

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Il s'agit d'implants, en général, de silicone liquide, datant d'avant 1992. Puisqu'ils sont toujours en place, ces implants datent de plus de 30 ans.

Ils représentent  25% des implants rompus que j'ai opérés. 

Les patientes consultent très tard (30 à 42 ans),  car leurs seins ne sont plus leur priorité. Elles ont des limitations financières, ou de santé... . Elles me consultent souvent pour autre chose (visage, paupières), qui est alors, devenu pus prioritaire...

Ces implants peuvent être considérés comme rompus dans l'ensemble

Il y a rarement d'investigation à faire. Les capsules de ces implants sont souvent calcifiées ce qui rend  le bilan radiologique  des seins eux-mêmes quasi impossible. 

Essentiellement tous ces implants demandent qu'on enlève  chirurgicalement silicone et capsules fibreuses, qu'on reconstruise une cavité, qu'on mette des implants modernes de gel de silicone, ou qu'on ne remette simplement plus rien. 

Un redrapage, seul,  n'est en général pas possible car il n'y a plus de glande mammaire. 

Les implants sont souvent devant le muscle ce dernier  s'est atrophié depuis des années. 

Une reconstruction par derme artificiel  ("Alloderm tm) peut être discutée mais est couteuse et associée à davantage de complications, une convalescence plus complexe et plus longue. Elle est rarement retenue comme solution.  Des techniques qui s'apparentent à "la brassière interne" sont souvent requises bien que personnellement, j'ai toujours nommées ces techniques comme étant des "capsuloraphies". 

C'est dans ce groupe qu'il est le plus fréquent de ne pas remplacer les implants. Une solution de "compromis" est souvent acceptée.

Je souhaiterais (recommande) qu'aucune patiente portant encore ces implants, ne les garde, si leur santé permet une intervention chirurgicale pour les retirer, les remplacer si possible.

Elles devraient  au plus tôt obtenir une opinion d'un chirurgien en qui elles pourraient accorder leur confiance.

 

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